Comme tu le lisais peut-être sur mes instagram, facebook ou via ma newsletter, tu sais que j’ai donné ma démission à l’éducation nationale pour repasser le CRPE !
Comment j’en suis arrivée là ? Je t’explique tout mon cheminement dans cet article.
Mon parcours
J’ai d’abord fait une licence en Sciences de l’éducation puis un Master MEEF. J’ai obtenu le concours à l’issue de la première année à l’ESPE puis alternance en deuxième année. Mon parcours est assez classique jusqu’ici.
Pendant l’année de stage, j’avais une classe de moyenne et grande sections à une trentaine de minutes de chez moi. Puis en T1, comme vous vous en doutez… la désillusion : affectation en Titulaire secteur et poste à plus d’une heure de chez moi. Après plusieurs années à tenir ce rythme, on a décidé de tout mettre en pause car les trajets étaient vraiment épuisants et les demandes pour changer de département restaient infructueuses.
Après avoir obtenu une disponibilité de droit, je suis partie vivre à l’étranger pendant quelques temps. Là-bas, j’ai travaillé dans un lycée français en tant que remplaçante. Je vous en parlerai dans un autre article !
Plus j’y réfléchissais, moins j’avais m’installer durablement dans le département où j’étais en poste… Et en même temps, quelles solutions avais-je ? J’ai dû prendre une décision.
Pourquoi une démission de l’éducation nationale
C’est à ce moment là que je me suis plongée dans les recherches concernant mes solutions. Voici celles qui s’offraient à moi :
- Passer un autre concours de la fonction publique
- Me reconvertir, changer de voie
- Attendre 10-15 ans avant de pouvoir obtenir une mutation (d’après les syndicats de mon département)
- Démissionner pour repasser le CRPE
Après de très longues réflexions et discussions, j’ai pris la décision de choisir cette dernière solution. C’était la plus rapide, celle qui me permettait de (re)devenir enseignante dans le premier degré. Elle me faisait peur, c’est vrai, car on sait que quitter un emploi stable de nos jours, n’est pas une décision qu’on prend à la légère.
Je me faisais confiance : forte de toute mon expérience, je n’aurais pas à tout imaginer ma pratique enseignante pour les oraux, ils me paraissaient plus « faciles » que la première fois.
Alors, j’ai rédigé et envoyé ma lettre.
Une démission de l’éducation nationale, comment ça se passe ?
Pour démarrer le processus de démission, voilà comment ça se passe :
J’ai envoyé une lettre recommandée à la Directrice académique des services de l’Éducation nationale de mon département (DASEN), sous couvert de l’IEN de la circonscription dans laquelle j’étais affectée en dernier. Dans cette lettre, je décris ma situation personnelle et les raisons qui me poussent à présenter ma démission.
Très peu de temps après avoir reçu l’accusé réception de cette lettre, j’ai reçu un mail qui me conviait à un entretien avec une personne de la DSDEN. Je pouvais y assister en présentiel ou à distance. Un syndicat m’ayant accompagné dans les démarches, on m’a proposé d’être accompagnée ce jour là. J’ai donc reçu un lien vers une visioconférence pour confirmer ma démission.
Ce jour là, personne n’a essayé de me faire renoncer à ma démission, le but de cet entretien était avant tout d’être certain que ma situation n’était pas problématique : on ne me laissait pas sans rien, sans comprendre les tenants et les aboutissants d’une telle démarche. J’ai donc confirmé que ma décision était mûrement réfléchie. La personne que j’avais en face de moi m’a clairement dit que si je souhaitais à nouveau être professeur des écoles, je devrai repasser toutes les étapes : concours et année de stage.
L’appel s’est terminé et c’était fait : j’avais donné ma démission à l’éducation nationale.
Je vous mets ici une trame de lettre de démission :
Voilà pour cet article sur ma démission ! Dans une prochaine publication, je vous expliquerai comment s’est déroulé ma préparation de concours et mon deuxième CRPE.
Si vous voulez accéder à mes autres articles sur le CRPE c’est ici.
À bientôt,
Alice